Bien sûr, ce titre peut sembler un poil provocateur,
cependant c'est la question que je me suis posée hier soir
après avoir -enfin- regardé le film de Michael Moore :
Capitalism : A Love Story.

Dans son film, Michael Moore tente de montrer comment
les magnats de la Bourse on pris le contrôle de la politique
afin de prolonger un peu plus les revenus des plus riches
juste avant l'élection de Obama.

En Belgique, on pourrait peut-être aussi se demander si quelqu'un
tire les ficelles du séparatisme afin d'en tirer un profit.

Si la Flandre ne devait pas "tout le temps" donner des sous
à la Wallonie, A qui profiterait les sommes ainsi dégagées ?

Je ne suis pas certain que l'excédent serait également
réparti entre les entreprises et les particuliers.
Ainsi, si les réductions d'impôts allaient pour la
pluspart aux entreprises, au nom de la sacro-sainte compétitivité,
alors je pense qu'il y a pas mal d'actionnaires d'entreprises
Flamandes qui sont TRES en faveur d'une réduction de la solidarité
entre la Wallonie et la Flandre...

L'Union fait la force. Mais sommes nous assez fort face au capitalisme ?

En rentrant chez moi à vélo cette après-midi, j'ai croisé un grand-père et sa petite-fille à vélo. Le grand-père avait une barbe blanche et poussait sur les pédales de son vieux vélo lentement mais surement. A l'arrière, sur le porte bagage il y avait une petite fille de couleur (de type Indien, Asiatique ou Africain) qui attendait sagement la fin du voyage en essayant de ne pas tomber. Ils rentraient certainement de l'école qui est un peu plus loin.

Au moment ou je les ai croisés, je me suis dit la chose suivante : "Cette petite fille est inconsciente qu'elle est en train de vivre un souvenir d'enfance".

Bien souvent, nous sommes inconscients que certains moment resteront dans nos mémoires bien des années plus tard. Tous les jours j'essaye d'avoir le recul nécessaire pour vivre l'instant présent et apprécier sa valeur. Car  la somme des petits moments est supérieure à celle des grand moments dont on se souvient facilement (les meilleurs comme les pires). Il n'y a pas de chemin pour le Bonheur, le Bonheur c'est le chemin.